Le futur du nucléaire

L'énergie nucléaire impose la base stable pour la production électrique en France. Avec une partie d'environ 70% de la génération électrique, les centrales nucléaires de la France jouent un rôle crucial dans l’alimentation électrique.


Le parc français est l’un des plus grands parcs nucléaires du monde. Ses 58 réacteurs à 19 endroits ont garantis jusqu’à maintenant une alimentation électrique très peu cher, et faisait bénéficier les français d’un prix d'électricité très bas. Mais est ce que le nucléaire est encore l’avenir ? Cette question se posait aussi pour le gouvernement français, et la réponse est très clairement non.
La loi de la transition énergétique propose une réduction de la partie nucléaire dans le mix énergétique français à 50%. Ce but semble très raisonnable, vue que le parc nucléaire de la France était construit pour la plupart pendant les années 70 et 80, ça fait donc déjà presque 50 ans que quelques centrales sont en service.
617px-Chrono-parc-nucleaire-francais.svg.pngUne centrale nucléaire n’est pas construite pour l'éternité, et ça se montre actuellement bien dans plusieurs cas inquiétants dans les centrales Fessenheim et Cattenom. (Lien avec exemple)


Aussi n’est pas encore trouvée une solution finale pour le stockage des déchets nucléaires, et la question du démantèlement n'est toujours pas résolue. Vu que les coûts pour les nouveaux réacteurs de la troisième génération ont explosé à Olkiluoto en Finlande et au Royaume-Uni, où Areva et EDF se brûlent les mains dans la construction des EPRs. Aussi est le cas d'EPR Flamanville n'est pas une histoire de grand succès. Au début estimés à 3,3 Mrd €, les coûts se multiplient d'un facteur de 2,5 pendant la phase de construction, sur finalement 7.975 M €. Les coûts de construction par MW à 3,7Mio € sont comparés avec les coûts d’implantation d’une éolienne, qui rangent vers 1 M €, assez cher, pour prévoir qu'avec les coûts d’exploitation et les coûts de combustible pour une centrale nucléaire le bilan est que ce nouveau type de centrale ne sera jamais concurrentiel avec les coûts des énergies renouvelables.


La France est alors confrontée à une situation délicate. Le parc nucléaire devient vieux, et construire des nouveaux centrales deviendra insupportablement cher. Aussi ne semble-t-il pas raisonnable de se tourner encore vers les énergies fossiles. La solution la plus logique est très simple et ça inclut la population française d’une façon plus directe que comme consommateur.

Comme vu en Allemagne, la transition énergétique impose une décentralisation des moyens de génération électrique. Cette décentralisation doit impérativement être vue comme opportunité pour la France de penser au nouveau sur la réponse optimale pour l’alimentation électrique.

Vu qu’on a déjà trouvé une solution très rentable dans l’histoire, est que ce n’est pas négligeable que le parc nucléaire de la France soit la raison pourquoi on observe encore les prix d'énergie les plus bas en toute l’Europe, mais pour le futur, avec un savoir plus profond sur les risques nucléaires, et les coûts très élevées pour les minimiser, (même pas complètement annuler la probabilité d’un accident nucléaire), la décision de continuer la politique de centralisation dans le marché énergétique français, ne peut plus se baser sur le nucléaire.

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