Le potentiel éolien en France


Potentiel éolien encore à exploiter
Actuellement il y a environ 6.000 éoliennes en France, ensemble ils ont une puissance d’un peu plus de 10.293 Mégawatts (MW), équivalent à la puissance d’environ 10 centrales nucléaires. Ça semble beaucoup en ce moment, mais comparé avec l'économie française c’est un peu maigre.
L'énergie éolienne permet de couvrir sur les moyens européens déjà 10% de la consommation. En France la production est de 21,2 TWh (Térawatt fois le temps pour indiquer que c’est la production) en comparaison avec la production entière de 560 TWh par ans, ça représente que 4,8%. Le record de l'énergie éolienne était mesuré le 25/07/2015, ce jour là, 16,8% de la consommation française étaient couvertes par des éoliennes. C’est déjà pas mal, mais comparé avec nos voisins, la France a encore plein à faire pour égaliser son retard.


windkarte.pngLa France est estimée à la deuxième place dans le gisement éolien en Europe, concernant le potentiel total, additionnel des 10 GW déjà installés, il y a encore du potentiel pour au moins tripler ce chiffre. De plus les buts visées par le gouvernement dans la loi de la transition énergétique sont très ambitieux. Ce schéma prévoit une génération de l'énergie éolienne totale à environ 30% de la consommation totale, alors six fois la production actuelle.


Malgré ça, le potentiel est disponible, dans le cadre de la loi Grenelle II et l’introduction des ZDEs en France en 2012, le gouvernement estimait qu’on puisse exploiter plus de 66 TWh d'énergie du vent terrestre par an. Cette estimation semble un peu conservative, vue que l’Allemagne produit déjà presque 80 TWh par an avec des conditions géographiques beaucoup moins favorables qu’en France.


Heureusement il y avait déjà des changements concernants les réglementations pour faciliter l’implantation des éoliennes, alors la possibilité d’obtenir ces buts est donnée. Maintenant c’est à la population française de contribuer et partager ce développement durable!


gisement éolienne.jpgLa situation dans la région Languedoc-Roussillon est bien visible, une région d’intérêt particulier concernant son gisement éolien. La vitesse du vent dans la région est une des plus fortes vitesses de tout l’europe. En Allemagne on exploite des éoliennes sur des endroits avec une vitesse du vent en moyenne de 4 m/s. Cette vitesse permet déjà de produire d'énergie éolienne d’une façon rentable. Ici dans la région on observe partiellement une vitesse de vent qui est en moyenne supérieur à 9 m/s.



Dans le vallée du têt les conditions du vent sont si favorables, qu’une éolienne peut produire trois fois l'énergie d’une éolienne en Allemagne.


Pour voir ceci, il faut jetter un oeil sur les courbes de production des éoliennes. Une éolienne moderne du type V90 de Vestas, un des modèles d’éoliennes le plus utilisés en France, produirait normalement environ 500 KWh en moyenne, multiplié par 8800 heures par an, on obtient 4.400.000 KWh par an, ce qui est assez pour fournir l'électricité pour environ mille foyers sur un endroit considéré comme favorable en Allemagne ou au nord de la France. Dans les zones où le vent est fort dans l'ancienne région Languedoc-Roussillon la même éolienne produirait 1300 KWh en moyenne, sur la totalité des heures alors 11.440.000 presque trois fois plus qu’en Allemagne.

Malgré ces conditions extrêmement favorables, la région ne fait pas vraiment de son mieux. Une exploitation conséquente des potentiels éoliennes de la région peut jouer un rôle très important dans la transition énergétique française. Le vent ici permet de produire de l'énergie d’une façon plus stable sur la campagne, ça permet des prévisions de la production très précises, ceci va réduire significativement les coûts pour la production de l'énergie verte.
V90 Leistungskurve.jpg

Si alors le potentiel éolien de la région serait exploité suffisamment, la région pouvait contribuer plus à la question nationale énergétique, et elle pouvait créer des bénéfices pour elle même.

Le potentiel éolien énorme des territoires en Languedoc doit être vu comme capitale de la région. Une exploitation d’une façon efficace et coopérative serait la forme la plus adaptée pour fournir la future énergie de l’europe.

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