La tarification des énergies renouvelables



La tarification des énergies renouvelables

La victoire des énergies renouvelables sur les énergies conventionnelles est inévitable. Les coûts de production sont presque 0, et même avec les coûts d’installation inclus dans le calcul, les énergies renouvelables ne sont pas pas au niveau des coûts marginaux des énergies conventionnels déjà loin. Il y a des parcs éoliennes offshores qui vont vendre de l’énergie en dessous de 48€/MWh, et en Chilie les parcs solaires travaillent avec moins de 34€/MWh.
Ces prix d’électricité proposés sont déjà inférieurs aux prix du nucléaire.
(à voir EPR en GB). Malheureusement en Europe on est encore obligé de promouvoir l'énergie renouvelable, parce que les installations terrestres sont souvent liées à des coûts d’installation élevés .

Mais comment est ce qu’il faut promouvoir ces nouveaux types d’énergies de la façon la plus efficace, et la plus juste?

Pour un producteur d'énergie renouvelable il se pose toujours la question de sécurité pour son investissement initial assez élevé . Il se trouve alors trois approches pour inciter une croissance des énergies renouvelables.

  1. Les prix d’achat garantis

Le moyen le plus utilisé en europe centrale sont des prix d’achat garantis, pour assurer une dépréciation des investissements durables. Actuellement en France le gouvernement impose par la (loi de transition énergétique de 2011) un prix d’achat garantis à 8,2 ct/KWh pour les éoliennes pendant les 10 premières années. Pour les 5 ans à suivre, les prix sont décroissants dépendant de la qualité du site d’implantation. (à voir Loi de trans…)
Pour les panneaux solaires, et les centrales à biogaz les prix se composent d’une façon comparable, et sont moins élevés pour le solaire que pour le biogaz.

Les différences entre les prix fixés par l'état et le prix du marché auquel RTE peut revendre l'énergie renouvelable qu’ils sont obligés d’acheter, et payer par les moyens qui sont collectés en terme de la TURPE en France. (Cette différence est alors inclus dans les coûts pour le transport et la distribution en France, oui)

*** à voir composition des prix électriques***


En Allemagne le gouvernement introduit encore une charge supplémentaire sur le prix d’électricité, la EEG-Umlage.  



2. Un système des certificats verts

En Angleterre Italie, les Pays Bas et certains autres pays, il existe un mécanisme d’incitation par les quantités demandées. Là les autorités de réseaux fixent des quantités à installer ensemble avec un prix fixé ou volatile dans un certain intervalle, sur une certaine période, et le droit de vendre des certificats verts comme produit accompagnant.

Les marchés des certificats verts sont une façon de tarification d'énergie renouvelable plus proche des marchés comme les deux moyens utilisés en France et en Allemagne.

Dans un système avec des certificats vertes, les producteurs d'énergie verte vendent leur énergie produit sur les marchés énergétiques comme tous les autres producteurs, souvent avec des prix inférieurs aux coûts marginaux de la production.
Pour alors quand même garantir une certaine rentabilité et alors une incitation d’investir dans les énergies renouvelables, il faut ajouter des mesures compensatrices. Alors on donne aux producteurs des énergies vertes la possibilité de vendre des certificats verts pour leur énergie, et on oblige les opérateurs d’acheter une certaine quota des certificats. Comme ça il y aura une double marge pour les producteurs, résultant en la vente d'énergie et des certificats qui est assez élevée pour couvrir ses coûts de production et inciter quand même une croissance des énergies vertes.





3. L’appel d’offre


Comme troisième option d’incitation il se trouve la possibilité des appels d’offre en enchère.

Cette option est utilisée souvent comme suite ou mesure d’accompagnement quand un prix fixe créé des résultats sous optimales (en France, une croissance trop modeste, en Allemagne une croissance pas contrôlée).

En Décembre 2016 le ministre de l'environnement a annoncé d’introduire une tranche de 3000 MW des capacités à installer sur les prochains trois ans pour l'éolienne terrestre avec des appels d’offre, pour favoriser un développement des éoliennes plus rapide.

Ce mécanisme fonctionne souvent comme une enchère hollandaise, qui permet à chaque producteur qui propose un prix inférieur à un certain seuil, et alors de produire avec le prix de son choix, suivant son coût. Sur le Long Terme ce moyen de tarification permet de réduire les prix d'énergie produite, suivant les coûts de production.


4. Comparaison entre les trois mesures

Malheureusement ces moyens d’incitation ne sont pas parfaitement adaptés. On se retrouve toujours dans une situation d’information asymétrique entre les producteurs et la société.

En cas des prix fixés, les producteurs vont faire des bénéfices quand les coûts de production se réduisent, mais les producteurs ont une sécurité très élevée et alors une grande incitation d’investir dans de nouvelles technologies. La situation se décrit d’une façon comparable pour les quotas en termes des capacités installées.



De l’autre côté, en cas d'enchères suivant les appels d’offres les producteurs ont une incitation assez forte de réduire leurs coûts et proposer des prix moins élevés en cas des coûts assez bas, pour faire bénéficier la société, mais en même temps il se trouve la possibilité de provoquer une collusion du marché côté producteurs, pour éviter des marges trop petites.

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